 | Thanh Van Phan (biomed 2015) - Icometrix | | | Ma formation d’ingénieur biomédicale en imagerie médicale et informatique à
l’Université libre de Bruxelles m’a appris les bases de la programmation
dans divers langages informatiques, ainsi que les concepts d’imagerie
médicale, notamment sur l’IRM, de traitement d’images, de reconnaissance de
forme et d’analyse statistique de données biomédicales. Je travaille désormais en tant que chercheur junior à Icometrix, une jeune
entreprise belge qui a pour but d'aider les cliniciens et les chercheurs
dans l'analyse d'images IRM et CT du cerveau. Les connaissances en génie
biomédicale, l’esprit critique et les soft skills acquis lors de ma
formation m’aident quotidiennement dans mon travail de recherche et
développement, qui consiste en ce moment à développer et valider un outil
d’analyse automatique de la connectivité structurale du cerveau adapté
spécifiquement aux enfants. Cela est très excitant de pouvoir répondre aux défis technologiques dans le
domaine biomédical et de pouvoir partager le fruit de ses recherches, en
espérant que les outils développés aideront dans l’aide au diagnostique, les
essais cliniques et la recherche. |
Simon Goldstein (biomed 2012) - Materialise | | Après avoir travaillé deux ans comme Medical Application Engineer, pour la
conception de prothèses sur mesure (hanche et épaule notamment), je suis
passé du côté non-technique de l’entreprise et travaille maintenant depuis
un an et demi comme Sales Engineer, toujours pour les prothèses sur
mesure. Dans les deux cas, la formation biomédicale m'a apporté la connaissance
suffisante du monde médical pour pouvoir appréhender les cas cliniques que
nous traitons. Chaque cas étant différent, il est important de comprendre la
situation clinique spécifique de chaque patient, dans le but d’apporter une
solution et un produit adaptés au patient et au chirurgien. La formation m'a
aussi permis de dialoguer plus facilement avec les chirurgiens, que ce soit
du côté technique ou du côté médical. Le travail que j’exerce quotidiennement est un très bon exemple de ce qu’on
attend d’un ingénieur biomédical : faire le pont entre le monde technique de
l’ingénieur et le monde clinique du chirurgien ! | | |
| Benjamin De Leener (biomed 2012) – NeuroPoly, Polytechnique
Montreal | | | Je suis doctorant à l'Institut de Génie Biomédical, à l'École Polytechnique
de Montréal, au Canada. Je travaille dans le laboratoire NeuroPoly sur le
développement de nouvelles méthodes d'analyse d'images IRM de la moelle
épinière. Plus particulièrement, je développe le premier template IRM de la
moelle épinière, ainsi qu'un framework pour y recaler n'importe quelle type
d'image IRM. Ce template permettra de réaliser des analyses IRM
multicentriques de larges groupes de patients atteints de maladies
neurodégénératives comme la sclérose en plaques. Ma formation à l'ULB et à l'EPM en Informatique et imagerie biomédicale m'a
permis de développer les bases nécessaires à la création d'outils de
traitement et d'analyse d'images nécessitant un niveau professionnel et
médical. |
Fabian Vandemaele (biomed 2008) - St Jude Medical | | Je suis Account Manager pour les pacemakers et défibrillateurs implantables
tant au niveau commercial qu’au niveau de l’expertise technique et du
support scientifique à fournir à mes clients, les cardiologues. Je dois à la
fois générer un certain chiffre d’affaires pour mon employeur mais aussi, et
surtout, garantir la guérison et le bien-être du patient. Ma formation
d’ingénieur biomédical m’aide quotidiennement dans mon métier. Elle me
permet d’appréhender la complexité technologique des différents dispositifs
dont je m’occupe tout en comprenant leurs applications médicales. La
combinaison de ces compétences me permet, en tant qu’ingénieur biomédical,
de jouer un rôle actif dans l’accompagnement des patients vers la guérison.
Les médecins peuvent compter sur un partenaire fiable, parlant leur langage
et les aidant à maîtriser les outils technologiques à leur disposition pour
optimiser le traitement de leur patients. Avec une formation d’ingénieur biomédical, les débouchés sont nombreux sur
le terrain. Nous avons un réel rôle à jouer en tant que trait d’union entre
des produits complexes et les besoins de médecins confrontés à une
multiplication des outils à leur disposition pour le traitement de leurs
patients. Lorsque j’ai appris la création d’une option Biomédicale dans le
cursus ingénieur civil, mon choix s’est directement orienté dans cette
direction tant les sciences du vivant m’attiraient et tant les perspectives
pour un ingénieur y sont multiples et tout aussi passionnantes les unes que
les autres. Je ne l'ai jamais regretté. | | |
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