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esprit libre

[coup de projecteur]
 
 
 
DISC, ça tourne !

Esprit Libre : Sans mauvais jeu de mot, DISC ça tourne, dirait-on ?
Didier Chalon : Pour un premier anniversaire, nous pouvons être fiers. Aujourd'hui, après un démarrage timide, nos formations de pointe dans le domaine des nouvelles technologies ont réellement décollé, qu'il s'agisse des formations pour cadres, comme la gestion intégrée d'entreprises, ou des formations à courte durée. Par rapport à notre ligne de conduite de départ, nous avons respecté notre engagement de développer la vulgarisation scientifique. Nous avons reçu des écoles pour de la formation documentaire au sein de notre bibliothèque électronique (e-BIB)... et je suis persuadé que l'événement CinemaTECH -André Delvaux va nous offrir encore plus de visibilité vers ce public cible privilégié.
Philippe Vincke : En effet, si DISC est un projet universitaire, son objectif, au travers de ses différents pôles, est d'être également tourné vers l'extérieur : les jeunes, les populations issues de l'immigration, le public adulte engagé dans la vie professionnelle et les entreprises.
Didier Chalon : Voilà pourquoi DISC est au coeur de la ville, à Flagey. La volonté des deux universités est bien de s'ouvrir et d'avoir une présence plus accrue, en offrant une vitrine dans le domaine des technologies de l'information et en privilégiant trois secteurs : la santé, l'éducation et le multimédia.
Philippe Vincke : Un de nos objectifs est de développer des activités d'éducation et d'intégrer celles existant déjà au sein des deux universités, afin de permettre aux publics de faire face aux progrès technologiques et au flux d'information. Car il faut aussi rappeler le constat selon lequel les citoyens - dont les jeunes - se détournent d'un certain nombre de disciplines scientifiques...

Esprit Libre : Concrètement, que mettez-vous en place pour favoriser l'information ?
Didier Chalon : Notre espace de diffusion et de dialogue est un point d'accès à une information scientifique compréhensible, complète et fiable. J'insiste sur cet aspect car, aujourd'hui, beaucoup de personnes tiennent pour vérité l'information trouvée sur internet. Nous avons différentes structures pour répondre aux demandes des visiteurs qu'ils soient parents, enseignants, élèves, chercheurs ou entreprises. De nombreux outils pédagogiques sont mis à disposition, notamment via notre bibliothèque électronique (e-BIB) où l'on peut trouver des encyclopédies et des revues en ligne ainsi que les ressources de l'ULB et de la VUB réunies. Une bibliothécaire peut aider les particuliers à faire des recherches. C'est aussi dans cet esprit que nous organisons des formations en recherche documentaire tant pour les enseignants que pour les élèves.
Philippe Vincke : Nous développons actuellement un réseau au sein de l'ULB, pour utiliser comme à la VUB les ressources en sciences humaines et en sciences exactes, pour répondre aux demandes venant de l'extérieur, et pour créer des forums de discussion sur des dossiers porteurs.

Esprit Libre : Quels sont les subsides obtenus actuellement ?
Philippe Vincke : Nous avons un subside de la Région bruxelloise.

Esprit Libre : Et pour l'exposition CinemaTECH ?
Didier Chalon : Nous avons reçu le soutien de la Communauté française, celui de la Communauté flamande, de la Fondation Bernheim et de partenariats privés. Dans le cadre des journées 3D - qui vont permettre de montrer au grand public le dernier état de la recherche en technologie de l'image - nous avons pu développer des synergies intéressantes avec des entreprises de pointe. Vous imaginez que cela ouvre des pistes formidables et renforce les liens possibles entre nos laboratoires de recherche et le monde de l'animation et de la 3D. C'est un peu la valeur ajoutée de DISC...

Esprit Libre : Ces journées 3D seront une réelle attraction...
Didier Chalon : Le monde du cinéma et de ses technologies est particulièrement bien représenté à Bruxelles. J'ai moi-même été étonné de découvrir toute sa richesse. Lors des journées 3D, le grand public découvrira certainement avec bonheur les technologies de demain dans le domaine de l'image. Parmi les technologies exposées, le visiteur pourra s'immerger et se déplacer dans un environnement virtuel, tant concret - via la visite de quartiers de Bruxelles - qu'imaginaire, en plongeant dans des oeuvres picturales.

Isabelle Pollet


Un an après son installation dans le paquebot Flagey, DISC n'a bien sûr pas encore tout à fait atteint sa vitesse de croisière. Néanmoins, le bilan est globalement positif.
Le point sur les activités du nouveau centre avec Philippe Vincke, coordinateur du projet et Didier Chalon, son directeur opérationnel.



 
  ESPRIT LIBRE > NOVEMBRE 2004 [ n°26 ]
Université libre de Bruxelles