L'actualisation de l'offre d'enseignement a toujours été une préoccupation constante de notre filière : les professions liées à nos formations ont en effet toujours exigé que celles-ci suivent de près les diverses évolutions des secteurs concernés. Dans ce contexte, le processus de Bologne a donc été l'occasion de réfléchir encore plus en profondeur à la meilleure manière de faire du MA-STIC l'un des principaux moyens d'action en phase avec la " société de la connaissance " en plein essor.

Diversité des parcours

Résolument pluridisciplinaire, tant dans l'organisation de son enseignement qu'en ce qui concerne les publics auxquels il s'adresse (bacheliers universitaires, diplômés de 2e cycle ou de l'enseignement supérieur hors université, etc.), ce Master table avant tout sur la diversité des parcours - une réelle force dans le domaine du management de l'information.

La réforme : une " rationalisation positive "

Le positionnement du Master en STIC a notamment eu pour corollaires :
- la réalisation d'une opération à contre-courant : là où la plupart des filières ont à préparer le passage vers de nouvelles structures comptant un an de plus (cf. cursus en 5 ans au lieu de 4 précédemment), nous avons au contraire dû envisager de décliner notre ancienne offre de formation (licence + DES) en un seul Master de 2 années d'études (120 crédits) ;
- le renforcement d'objectifs prioritaires, en particulier la maîtrise des flux croissants d'information et l'exploitation des contenus informationnels dotés de valeur patrimoniale, administrative ou d'aide à la décision ;
- la création de finalités et d'options complémentaires : une finalité approfondie (destinée aux étudiants souhaitant s'engager dans le domaine de la recherche), six finalités spécialisées (formations professionnalisantes *) et 10 modules d'option (compléments dans des domaines connexes) ;
- l'activation de partenariats au sein du Département, du Pôle universitaire bruxellois ainsi que de l'Académie Wallonie-Bruxelles.

Caractéristique générale : l'ouverture

L'organisation générale du Master en STIC témoigne d'une ouverture maximale à un large public ainsi qu'à de nombreux débouchés, comme en témoignent :
- l'architecture modulaire des 2 années d'études MA2 et MA1
- l'offre de " mineures " STIC, essentiellement en informatique, dans le cadre des programmes de 1er cycle (infocom, histoire, sciences humaines et sociales...) afin de faciliter l'accès direct au MA en STIC à de nombreux Bacheliers de l'ULB ;
- l'adoption d'un horaire aménagé (cours du jour/du soir) et de moyens didactiques adaptés ;
- le choix entre un mémoire classique ou un travail de fin d'études, ce dernier permettant d'établir un premier contact avec le monde professionnel à travers un projet réalisé à l'issue d'un stage de 12 semaines ;
- l'élaboration de programmes transitoires offrant la meilleure intégration possible à des étudiants aux parcours différents (cf. année préparatoire, Master en un an, validation d'acquis de l'expérience) ;
- la recherche de perspectives communes avec la Faculté des Sciences sociales, politiques et économiques (i.e. pérennité de certaines activités de l'ancienne licence en informatique et sciences humaines).

La suite : déjà d'actualité !

L'opportunité de pouvoir ouvrir le MA-STIC dès cette rentrée académique va immanquablement créer une grande émulation chez nos concurrents car ceux-ci ne disposent pas (encore) de programmes équivalents. Qu'à cela ne tienne : nous sommes d'ores et déjà occupés à planifier les prochaines évolutions de notre Master. Même s'il est un peu trop tôt pour en parler en détail, nous pouvons néanmoins préciser que les premières avancées importantes seront liées à la création récente d'une chaire en information numérique au sein de notre filière (cf. séminaires, équipe de recherche, projets internes et externes).

Marc Vandeur
Président de la filière STIC

(*) Documentation d'entreprise - Management de bibliothèques - Communication multimédia - Gestion archivistique - Informatique et gestion - Informatique et travail.