Vers plus d'interactions
Esprit libre : En quoi consiste votre rôle au sein de BioWin ?
Dominique Demonté : BioWin possède une cellule opérationnelle qui va organiser le suivi et la valorisation des projets de recherche financés.
Dans le cadre de mon travail à l'interface de l'ULB, ma fonction à l'égard de BioWin est d'être le relais entre cette cellule
et les différentes interfaces universitaires. J'ai une vue d'ensemble de tous les projets, afin de mieux favoriser les partenariats
entreprises-universités et la valorisation des projets développés dans BioWin.
Esprit libre : Vous travaillez dans l'intérêt de l'ensemble des universités. Est-ce là une nouveauté ?
Dominique Demonté : Cette fonction est en effet interuniversitaire par nature. Si les universités sont clairement habituées à travailler ensemble
(via LIEU, le CREF, les Programmes mobilisateurs, etc.), l'originalité de BioWin réside dans sa volonté de renforcer et d'augmenter
les interactions entre les universités et les entreprises dans des secteurs d'activités bien précis. C'est une économie d'échelle
dont tous devraient bénéficier. Les universités ont d'ailleurs décidé de fonctionner selon le même modèle dans les autres
pôles de compétitivité.
Esprit libre : Quelles sont les éventuelles difficultés ? Et quel est le premier projet ?
Dominique Demonté : Un défi majeur de BioWin est de changer les mentalités et de convaincre qu'une recherche académique de haut niveau est compatible
avec une valorisation industrielle des résultats. Il y a encore trop souvent un fossé entre la recherche fondamentale faite
dans nos universités et la recherche appliquée qui conduit à la génération d'emplois et de richesses. La qualité scientifique
des dossiers déposés lors des deux appels à projet et le taux de participation des acteurs de la santé me semblent déjà deux
bons points pour BioWin.
N. G.
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Chercheur à l'IBMM, Dominique Demonté a rejoint l'interface début 2006. Depuis quelques mois, il est étroitement impliqué
dans le pôle de compétitivité BioWin.
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